viernes, 16 de diciembre de 2011

Ignoria: Jorge Luis Borges - El principio

Ignoria: Jorge Luis Borges - El principio: Dos griegos están conversando: Sócrates acaso y Parménides.  Conviene que no sepamos nunca sus nombres; la historia, así, será má...

sábado, 3 de diciembre de 2011

miércoles, 16 de noviembre de 2011

sábado, 12 de noviembre de 2011

Hojas Sueltas: La normalidad

Mi otro blog Hojas Sueltas: La normalidad: Para resarcir el desastre provocado por un cambio una ruptura intensa y destructiva, hay que mentir en pequeñas cantidades, día a día: una b...

jueves, 10 de noviembre de 2011

Rumor literario

Hace unos días descubrí una cita en el muro de un escritor regiomontano que pertenecía al libro de Jorge Luis Borges Siete noches y que yo recordaba haber anotado en mi bitácora, pero no sabía en qué lugar había quedado. Ni la bitácora, ni la cita encontré. Fue un especie de negación. Luego, singularmente, la cita apareció intacta en mi bitácora como si nada hubiese sucedido. Me dio rabia.  La cita se había escondido y yo perdí la oportunidad de verme "inteligente" ante el afamado creador del libro del buitre de Monterrey, caray. Dejo pues para su lectura la cita infausta hecha por Borges de Browning y que yo quería comentar en el muro del autor no citado: "Cuando nos sentimos más seguros ocurre algo, una puesta de sol, el final de un coro de Eurípides, y otra vez estamos perdidos."

Los secretos del poder

miércoles, 26 de octubre de 2011

domingo, 23 de octubre de 2011

Texto en Francés

ENRICO ET LES POISSONS


Cette histoire m’est parvenue occasionnellement lors d’une discussion avec Pausanias, médecin nihiliste, qui a développé une crainte pour les nouvelles annonces et a préféré que, pour être écrivain, je raconte l’histoire. Les intervalles et les dates ont étés désignées par lui.

Il avait une forme de poisson. C’est ce que disaient de lui l’épouse et la grand-mère dans la canicule du 21 Aout. Sa maison était petite, elle avait une seule chambre, le salon et un espace pour la salle à manger. Le patio était grand, elle avait une chambre de service au fond où l’on gardait de vieux objets. Sa femme était grande, elle avait des yeux de couleur olive, une peau pale et fine, et, une bouche, petite et fine. Son halène, l’avait décrit Enrico, était un halo de cannelle.
Des toilettes, Enrico Gava appela Magdalena. Il montrait, seulement à des occasions spéciales sa capacité. La famille d’Enrico qui les visitait parfois et sa femme, disaient ironiquement qu’avoir en sa possession un sphincter qui créerait un poisson vivant était une faculté conféré aux dieux.
-Dieu – répondait-il fièrement – est une supercherie, ceci est plus grand. Malgré cela il continue à manger de l’avoine mélangé à du sucre avec de l’eau chaude. Parfois, la constipation ne lui permettait pas de réaliser sa prouesse. Il prenait deux litres d’eau, au déjeuné, il combinait un verre de lait à des biscuits que Magda préparait ; ainsi comme un peu de rhum pour faciliter la digestion. Le régime alimentaire du soir était de la laitue, du soja en forme de viande et une coupe de porto. Ils n’ont jamais pu déterminer comment était-il possible que ces poissons venaient de lui. Mais cet acte était déjà commun. Des frères et amis proches le visitait et avant de réaliser la preuve, ils inspectaient les toilettes pour voir s’il n’y aurait pas un sac avec un petit émacié.
« infâmes », a pensé Enrico.
Il demandait un verre d’eau à sa femme, avant de finir le rituel. Elle le lui apportait y lui baisait le front ; il souriait comme un enfant. Les spectateurs, lui demandaient de montrer le verre attentivement et après il choisissait l’un d’eux pour l’accompagner dans sa transe. C’était facile, un spectateur, qui, par pudeur appartenait seulement à la famille et aux proches.
Enrico, dans son étrange aspect, laissait pousser la barbe et permettait qu’elle la lui réduise deux fois par mois. Son front était large, et son sourire laissait briller une denture firme et nacre. Il frôlait à peine la trentaine. Jusqu’à ce moment-là il n’avait pas d’enfant avec Magda, mais il attendait le moment opportun pour qu’elle les désire.

Le mois suivant, 18 Septembre, le Docteur de la grand-mère voulait connaitre son succès. Sa femme était d’accord, elle présentait qu’Enrico pouvait démontrer, même scientifiquement, d’une manière tacite son exploit. Mais, à l’heure de la visite du docteur, Enrico, énervé, a repoussé la démonstration.
Galva était seulement un homme prodige, rond avec des manies et de la certitude. Elle avait proposé l’idée de publier l’acte et encaisser un prix fixe par groupe ; parce que pour ce moment précis elle avait lu un livre de Gabriel Garcia Marquez qui décrivait un ange tombé du ciel dans le village de la cote (Costa), et grâce à lui, la famille qui l’a capturé a pu bâtir une demeure. Elle n’a jamais lu la fin. Il a pensé à l’argent, la célébrité, et les rêves de voyages impossibles qui étaient gravé dans la mémoire de sa femme depuis le début de leur mariage ; mais elle respectait la nature de son prodige et ne voulait pas se vendre.
-Enrico, je ne veux pas être une femme comme les autres – disait-elle – Je mérite plus, nous I’avons attendu pendant beaucoup de temps.
Cette phrase était un reproche. Elle n’inspirait que méfiance. Il a fini par penser combien absurde serait-ce de voir des docteurs inspecter son cul ; et les médias poser des questions sur ses manières de créer, qui étaient aussi absurde.
-je chierai comme je veux- répondit-il entre les dents.
La grand-mère Matilde a fixé un rendez-vous avec le docteur. Magda s’est appliquée à acheter des ensembles de salle de bains et maintenir la maison propre.
Enrico était à la poste. Il reviendra bientôt du travail.
Le docteur est arrivé. La femme lui a offert un verre d’Oporto. C’était un soir nuageux. Elle était surprise par l’aspect et les manies tellement fines, quasi féminines du docteur. Elle regardait ses yeux de couleur turquoise profond et écoutait de ses lèvres de glissement de ses mots.
-vous arrivez un peu tard ; je n’ai pas beaucoup de temps : j’ai un autre rendez-vous – répondait le médecin.
Elle a sourie et l’a guidé vers la salle de bains afin de voir les nouveaux ensembles de salles de bains et de le distraire, mais le docteur regardait la montre. Alors Magda a regardé ses cheveux grisâtres et a pensé à « l’homme mature, défini et triomphant ».
-il ne tardera pas- a-t-elle répondu, en se dirigeant, les deux, vers le salon.
- vous êtes une bonne hôtesse- dit le docteur- mais je dois partir, je vous laisse cette carte.
Ella a regardé la main du docteur qui ne ressemblait en rien à celle d’Enrico : elle était douce et soignée, sans aucun dommage ; totalement saine.
-mais il serait préférable que vous m’appeliez lorsque je pourrai parlez avec vous- ajouta le docteur.
Enrico entra et regarda l’étranger sans se préoccuper de son retard. Vi que Magda était offusquée. Y l’a baisé pour la saluer et s’en alla à la salle de bain pour faire quelque chose magnifique : il a laissé un poisson multi couleur.
-aujourd’hui j’ai eu un jus de pamplemousse au lieu d’un jus d’orange au déjeuner- dit-il, content, en tenant le poisson dans un sac en plastique.
« La variété de la nourriture - dit-il – est malgré tout comme-si nous nous enfoncions dans un jeu de hasard. C’est seulement la volonté de changer l’ordre et les types d’aliments, mais sans ces- ser de provoquer ce prodige. »e d
Vers la fin de novembre, il faisait déjà un froid d’hivers, la grand-mère Matilde leur a rendu visite avec le docteur. L’inspection n’était d’aucune aise pour Enrico. Le docteur, durant une heure, expliquait les cas étranges qu’il vit ; mais de ses vingt ans d’expérience, il n’a jamais vécu un cas comme celui-ci. Il était stomatologue à l’hôpital central.
Il mentionna l’époque où il était encore interne dans un hôpital du Texas ; et la manière qu’il a vu une microchirurgie d’œsophage avec une simple camera introduite dans le corps du patient. Les femmes étaient émerveillées. Il semblait que l’espace de la maison était insuffisant pour contenir un personnage aussi important. Le docteur changea de sujet et dit :
-appelons deux proctologues et un spécialiste en gastroentérologie de l’hopital central pour qu’il vérifie le succès.
-oui mon fils, tu veras que meme la télé viendra chez toi-completa la grand-mère Matilde.
Elle, malgré sa vieillesse, avait la peau douce et lisse ; des yeux vivants que la lumière remplis- sait d’une couleur bleue. Elle avait des formes d’une jeune femme, mais sa voix, un peu enrouée par le temps, la dénonçait toujours. Son âge n’était pas évident par ce qu’elle ne s’était pas timorée encore, et maintenait la vigueur d’une femelle endormie.

Elle était la tante de Magda, mais Enrico la voyait toujours comme la mère de sa femme. Sa manière de se référer à elle paraissait une moquerie sournoise devant les soins que Matilde procurait à cette personne.
Pendant la causerie, Enrico n’a répondu à aucune annotation, il s’est très bien dissimulé jusqu’à la fin de la conversation. Il l’a interrompu, en invitant le docteur à réviser par lui-même, l’espace.
Le médecin est entré pour visiter le dépôt, le vase de toilette, les placards, la tuyauterie et a même senti l’intérieur. – il ne sent même pas au poisson – dit Enrico. La grand-mère Matilde et Magda parlaient des médias et la possible fortune qui venait. À la sortie du prodige et du médecin des toilettes, elles ont dévié la conversation. Enrico a invité le médecin à entrer voir sa prouesse.
Apres avoir pris le thé que grand-mère Matilda avait préparé, le médecin, Pausanias, s’est retiré à parler avec les femmes au salon. Ils observaient le tableau de la dernière scène qui couronnait la chambre. - j’ai lu sur ce sujet – dit le médecin, mais cela ne parait que dans les journaux de sensationnalisme ou dans la fiction. Aucune revue médicale n’enregistre des cas en dehors des altérations génétiques qui modifient les appendices.
Magda ouvra les yeux et chuchota : « il semble être réel ».
-La réalité et la fiction sont construites sous un même patron – dit-il, en déposant son thé sur la table -. Par exemple, Gabriel García Marquez écrit des contes au service de la réalité mais ne se fixe pas à elle.
-Je croyais- que l’on n’écrivait que la vérité.
-La vérité- dit la grand-mère Matilde – est juste une invention de l’esprit humain – en montrant
du doigt son front.
Enrico cria de l’intérieur, le docteur entra, et vu un long poisson avec une moustache de chat qui nageait avec plaisance.
-cela arrive lorsque je suis nerveux – réplique t-il.
Ce que le Docteur Pausanias ne savais pas, était que ces poissons ne vivaient que douze heures et après ils flottaient à l’envers. C’est pour cela qu’il n’y avait pas d’aquarium pour eux.
Ils sont de couleurs tièdes – dit Enrico pendant qu’il les attrapait dans un sac en plastique.
Ils sortirent des toilettes, et le docteur sécha son front.

Pausanias n’a plu parlé de toute la soirée, il a juste pris trois tisanes sans revenir sur le sujet
jusqu’à la tombé de la nuit. Celui-ci s’excusa auprès des trois, fit un semblant de sourire, un etre aussi commun pourrait finir un acte sublime. La femme accompagna le docteur à la porte, lui laissa un message à la main que le docteur se pressa de garder dans la poche de sa veste.
« Définitivement il m’envie – pensa Enrico – mon futur en est arrivé là. Si seulement j’étais
quelqu’un d’autre, cela serait plus facile.».
-pourquoi cela te dérange t-il ? Ce n’est plus irréel que si quelqu’un écrivait une histoire – réplica la grand-mère.
Elle lui répondit d’une manière énergétique : « je ne laisserai aucun autre spécialiste me voir, fait vos plan de vos propres vies et j’en ferais de la mienne », il dirigea son regard vers sa femme, et abandonna rapidement la salle. Il l’a deviné, elles ne céderaient pas.
La grand-mère et sa femme arrangèrent des rendez-vous avec des psychologues. Pour cette obstination, il annula les visites. Même les parents les plus proches furent écartés.

Le 24 décembre ; Enrico n’est pas allé à la poste, il est resté à la maison pour les fêtes. Les soup-çons l’envahirent. Il pensait à ce que complotaient ces femmes. Il décida de se libérer de cela sans confrontation.
-je m’en vais – il mit sa jaquette.
-tu ne peux pas. La grand-mère a dit qu’elle viendra passer la nuit – la grand-mere sorti de la cuisine.
Enrico regarda son portefeuille et se dirigea vers la porte.
-Reste-ici bon sang ! cria la femme lorsqu’il avait déjà traversé le seuil.
Enrico marchait en écoutant une série de cris, mais il ne voulait pas retourner à discuter. Le chemin était long. Au passage, il vit une voiture. Il continua à avancer. Il écouta les derniers cris qui venaient de la porte, mais il ne s’arrêta point. Un taxi s’arrêta au coin, il monta rapidement pen-dant que le ciel laissait apparaitre la lune.
Il rentre chez lui après 12 heures. Il n’y a pas de lumière « la grand-mère m’a piégé », dit-il en souriant avec une voix basse. Il se dirigea vers le salon et vit la tablette pleine de verres et de cuil-lères sales. Il alla vers la salle à manger et aperçu que tout était confondu dans la pénombre.

Magda !! Magda !! Cria t-il, mais remarqua qu’il est seul dans les ténèbres, il mit la lumière et entra dans la chambre, donna un coup de pied à une bouteille de liqueur qui roula jusqu’à la porte qui donne au jardin. Elle était fermée, il se dirigea vers celle-ci quand, soudain, il écouta des bruits qui venaient de la chambre de service et du sous-sol. Dans le dépôt des vieilleries. Une descente nocturne le fit déchiffrer ses sons au fur et a mesure qu’il s’approchait. Il ouvrit la salle et vu Magda et Pausanias nus ; la tante Matilde sur la chaise observant la scène.
« Cela est ce qui arrive lorsque je quitte ma maison » pensa t-il en regardant la grand-mère ;
« c’est la haine que les mesquins ont pour les biens des autres ». sa conscience s’éclaircit, « c’est ce que cela coute de connaitre le monde, tu paies cela avec la perversion. ». Il ferma la porte en repartant vers la salle de bains. Il déféqua un poisson et tira la chasse.
-il est tard – se dit-il, comme pou renier la vérité.
Il alla dans sa chambre, prit les affaires de sa femmes et les enroula. Ensuite il sorti l’équipage à la rue.
« C’est le prix de la perversion que doit payer l’homme pour la connaissance. », se dit-il. Il sentit une pression à la gorge qui ne lui permettait pas prendre de l’air.
Sa femme venait, nue, à travers la coure, il retourna récupérer la bouteille qu’il avait tapé d’un cout de pied, cassée, il l’attrapa par le coup, montrant les bordures de cristal et se dit : « je vous attends ici, je sais que vous viendrez ». Magda, saoule traversa le seuil vers la cuisine et le crois-sant de lune apparu, brillante, au milieu du ciel.

Pausanias disparu après m’avoir relaté ces fragments. La dernière fois je l’ai vu quémander dans la rue et ne me reconnu point. Apres j’ai appris qu’il était mort nu dans un parque publique ; il n’avait plus ses testicules, les cicatrices se voyaient encore entre les jambes.
Je n’ai pas cru à cette histoire.




Miguel Tonhatiu



Traducción:
web: www.flavigny.com.mx
mail: contacto@flavigny.com.mx
Tel: 5787-7349

lunes, 25 de julio de 2011

Un cuento del maestro

Bienvenido, Bob

[Cuento. Texto completo]

Juan Carlos Onetti



Es seguro que cada día estará más viejo, más lejos del tiempo en que se llamaba Bob, del pelo rubio colgando en la sien, la sonrisa y los lustrosos ojos de cuando entraba silenciosamente en la sala, murmurando un saludo o moviendo un poco la mano cerca de la oreja, e iba a sentarse bajo la lámpara, cerca del piano, con un libro o simplemente quieto y aparte, abstraído, mirándonos durante una hora sin un gesto en la cara, moviendo de vez en cuando los dedos para manejar el cigarrillo y limpiar de cenizas la solapa de sus trajes claros.

Igualmente lejos -ahora que se llama Roberto y se emborracha con cualquier cosa, protegiéndose la boca con la mano sucia cuando toso- del Bob que tomaba cerveza, dos vasos solamente en la más larga de las noches, con una pila de monedas de diez sobre su mesa de la cantina del club, para gastar en la máquina de discos. Casi siempre solo, escuchando jazz, la cara soñolienta, dichosa y pálida, moviendo apenas la cabeza para saludarme cuando yo pasaba, siguiéndome con los ojos tanto tiempo como yo me quedara, tanto tiempo como me fuera posible soportar su mirada azul detenida incansablemente en mí, manteniendo sin esfuerzo el intenso desprecio y la burla más suave. También con algún otro muchacho, los sábados, alguno tan rabiosamente joven como él, con quien conversaba de solos, trompas y coros y de la infinita ciudad que Bob construiría sobre la costa cuando fuera arquitecto. Se interrumpía al verme pasar para hacerme el breve saludo y no sacar los ojos de mi cara, resbalando palabras apagadas y sonrisas por una punta de la boca hacia el compañero que terminaba siempre por mirarme y duplicar en silencio el silencio y la burla.



A veces me sentía fuerte y trataba de mirarlo: apoyaba la cara en una mano y fumaba encima de mi copa mirándolo sin pestañear, sin apartar la atención de mi rostro que debía sostenerse frío, un poco melancólico. En aquel tiempo Bob era muy parecido a Inés; podía ver algo de ella en su cara a través del salón del club, y acaso alguna noche lo haya mirado como la miraba a ella. Pero casi siempre prefería olvidar los ojos de Bob y me sentaba de espaldas a él y miraba las bocas de los que hablaban en mi mesa, a veces callado y triste para que él supiera que había en mí algo más que aquello por lo que había juzgado, algo próximo a él; a veces me ayudaba con unas copas y pensaba "querido Bob, andá a contárselo a tu hermanita", mientas acariciaba las manos de las muchachas que estaban sentadas a mi mesa o estiraba una teoría sobre cualquier cosa, para que ellas rieran y Bob lo oyera.



Pero ni la actitud ni la mirada de Bob mostraban ninguna alteración en aquel tiempo, hiciera yo lo que hiciera. Sólo recuerdo esto como prueba de que él anotaba mis comedias en la cantina. Tenía un impermeable cerrado hasta el cuello, las manos en los bolsillos. Me saludó moviendo la cabeza, miró alrededor enseguida y avanzó en la habitación como si me hubiera suprimido con la rápida cabezada: lo vi moverse dando vueltas a la mesa, sobre la alfombra, andando sobre ella con sus amarillentos zapatos de goma. Tocó una flor con un dedo, se sentó en el borde de la mesa y se puso a fumar mirando el florero, el sereno perfil puesto hacia mí, un poco inclinado, flojo y pensativo. Imprudentemente -yo estaba de pie recostado contra el piano- empuje con mi mano izquierda una tecla grave y quedé ya obligado a repetir el sonido cada tres segundos, mirándolo.



Yo no tenía por él más que odio y un vergonzante respeto, y seguí hundiendo la tecla, clavándola con una cobarde ferocidad en el silencio de la casa, hasta que repentinamente quedé situado afuera, observando la escena como si estuviera en lo alto de la escalera o en la puerta, viéndolo y sintiéndolo a él, Bob, silencioso y ausente junto al hilo de humo de su cigarrillo que subía temblando; sintiéndome a mí, alto y rígido, un poco patético, un poco ridículo en la penumbra, golpeando cada tres exactos segundos la tecla grave con mi índice. Pensé entonces que no estaba haciendo sonar el piano por una incomprensible bravata, sino que lo estaba llamando; que la profunda nota que tenazmente hacía renacer mi dedo en el borde de cada última vibración era, al fin encontrada, la única palabra pordiosera con que podía pedir tolerancia y comprensión a su juventud implacable. Él continuó inmóvil hasta que Inés golpeó la puerta del dormitorio antes de bajar a juntarse conmigo. Entonces Bob se enderezó y vino caminando con pereza hasta el otro extremo del piano, apoyó un codo, me miró un momento y después dijo con una hermosa sonrisa: "¿Esta noche es una noche de lecho o de whisky? ¿Ímpetu de salvación o salto en el vacío?".



No podía contestarle nada, no podía deshacerle la cara de un golpe; dejé de tocar y fui retirando lentamente la mano del piano. Inés estaba en la mitad de la escalera cundo él me dijo: "Bueno, puede ser que usted improvise".



El duelo duró tres o cuatro meses, y yo no podía dejar de ir por las noches al club -recuerdo, de paso, que había campeonato de tenis por aquel tiempo- porque cuando me estaba por algún tiempo sin aparecer por allí, Bob saludaba mi regreso aumentando el desdén y la ironía en sus ojos y se acomodaba en el asiento con una mueca feliz.



Cuando llegó el momento de que yo no pudiera desear otra solución que casarme con Inés cuanto antes, Bob y su táctica cambiaron. No sé cómo supo mi necesidad de casarme con su hermana y de cómo yo había abrazado esa necesidad con todas las fuerzas que me quedaban. Mi amor por aquella necesidad había suprimido el pasado y toda atadura con el presente. No reparaba entonces en Bob; pero poco tiempo después hube de recordar cómo había cambiado en aquella época y alguna vez quedé inmóvil, de pie en la esquina, insultándolo entre dientes, comprendiendo que entonces su cara había dejado de ser burlona y me enfrentaba con seriedad y un intenso cálculo, como se mira un peligro o una tarea compleja, como se trata de valorar el obstáculo y medirlo con las fuerzas de uno. Pero yo no le daba ya importancia y hasta llegué a pensar que en su cara inmóvil y fija estaba naciendo la comprensión por lo fundamental mío, por un viejo pasado de limpieza que la adorada necesidad de casarme con Inés extraía de debajo de los años y sucesos para acercarme a él.



Después vi que estaba esperando la noche; pero lo vi recién cuando aquella noche llegó Bob y vino a sentarse a la mesa donde yo estaba solo y despidió al mozo con una seña. Esperé un rato mirándolo, era tan parecido a ella cuando movía las cejas; y la punta de la nariz, como a Inés, se le aplastaba un poco cuando conversaba. "Usted no va a casarse con Inés", dijo después. Lo miré, sonreí, dejé de mirarlo. "No, no se va a casar con ella porque una cosa así se puede evitar si hay alguien de veras resuelto a que se haga". Volví a sonreírme. "Hace unos años -le dije- eso me hubiera dado muchas ganas de casarme con Inés. Ahora no agrega ni saca. Pero puedo oírlo, si quiere explicarme...". Enderezó la cabeza y continuó mirándome en silencio; acaso tuviera prontas las frases y esperaba a que yo completara la mía para decirlas. "Si quiere explicarme por qué no quiere que yo me case con ella", pregunté lentamente y me recosté en la pared. Vi enseguida que yo no había sospechado nunca cuánto y con cuanta resolución me odiaba; tenía la cara pálida, con una sonrisa sujeta y apretada con los labios y dientes. "Habría que dividirlo por capítulos -dijo-, no terminaría en la noche".



"Pero se puede decir en dos o tres palabras. Usted no se va a casar con ella porque usted es viejo y ella es joven. No sé si usted tiene treinta o cuarenta años, no importa. Pero usted es un hombre hecho, es decir deshecho, como todos los hombres a su edad cuando no son extraordinarios". Chupó el cigarrillo apagado, miró hacia la calle y volvió a mirarme; mi cabeza estaba apoyada contra la pared y seguía esperando. "Claro que usted tiene motivos para creer en lo extraordinario suyo. Creer que ha salvado muchas cosas del naufragio. Pero no es cierto". Me puse a fumar de perfil a él; me molestaba, pero no le creía; me provocaba un tibio odio, pero yo estaba seguro de que nada me haría dudar de mí mismo después de haber conocido la necesidad de casarme con Inés. No; estábamos en la misma mesa y yo era tan limpio y tan joven como él. "Usted puede equivocarse -le dije-. Si usted quiere nombrar algo de lo que hay deshecho en mí...". "No, no -dijo rápidamente-, no soy tan niño. No entro en ese juego. Usted es egoísta; es sensual de una sucia manera. Está atado a cosas miserables y son las cosas las que lo arrastran. No va a ninguna parte, no lo desea realmente. Es eso, nada más; usted es viejo y ella es joven. Ni siquiera debo pensar en ella frente a usted. Y usted pretende...". Tampoco entonces podía yo romperle la cara, así que resolví prescindir de él, fui al aparato de música, marqué cualquier cosa y puse una moneda. Volví despacio al asiento y escuché. La música era poco fuerte; alguien cantaba dulcemente en el interior de grandes pausas. A mi lado Bob estaba diciendo que ni siquiera él, alguien como él, era digno de mirar a Inés a los ojos. Pobre chico, pensé con admiración. Estuvo diciendo que en aquello que él llama vejez, lo más repugnante, lo que determinaba la descomposición era pensar por conceptos, englobar a las mujeres en la palabra mujer, empujarlas sin cuidado para que pudieran amoldarse al concepto hecho por una pobre experiencia. Pero -decía también- tampoco la palabra experiencia era exacta. No había ya experiencias, nada más que costumbre y repeticiones, nombres marchitos para ir poniendo a las cosas y un poco crearlas. Más o menos eso estuvo diciendo. Y yo pensaba suavemente si él caería muerto o encontraría la manera de matarme, allí mismo y enseguida, si yo le contara las imágenes que removía en mí al decir que ni siquiera él merecía tocar a Inés con la punta de un dedo, el pobre chico, o besar el extremo de sus vestidos, la huella de sus pasos o cosas así. Después de una pausa -la música había terminado y el aparato apagó las luces aumentando el silencio-, Bob dijo "nada más", y se fue con el andar de siempre, seguro, ni rápido ni lento.



Si aquella noche el rostro de Inés se me mostró en las facciones de Bob, si en algún momento el fraternal parecido pudo aprovechar la trampa de un gesto para darme a Inés por Bob, fue aquella, entonces, la última vez que vi a la muchacha. Es cierto que volví a estar con ella dos noches después en la entrevista habitual, y un mediodía en un encuentro impuesto por mi desesperación, inútil, sabiendo de antemano que todo recurso de palabra y presencia sería inútil, que todos mis machacantes ruegos morirían de manera asombrosa, como si no hubieran sido nunca, disueltos en el enorme aire azul de la plaza, bajo el follaje de verde apacible en mitad de la buena estación.



Las pequeñas y rápidas partes del rostro de Inés que me había mostrado aquella noche Bob, aunque dirigidas contra mí, unidas a la agresión, participaban del entusiasmo y el candor de la muchacha. Pero cómo hablar a Inés, cómo tocarla, convencerla a través de la repentina mujer apática de las dos últimas entrevistas. Cómo reconocerla o siquiera evocarla mirando a la mujer de largo cuerpo rígido en el sillón de su casa y en el banco de la plaza, de una igual rigidez resuelta y mantenida en las dos distintas horas y los dos parajes; la mujer de cuello tenso, los ojos hacia delante, la boca muerta, las manos plantadas en el regazo. Yo la miraba y era "no", sabía que era "no" todo el aire que la estaba rodeando.



Nunca supe cuál fue la anécdota elegida por Bob para aquello; en todo caso, estoy seguro de que no mintió, de que entonces nada -ni Inés- podía hacerlo mentir. No vi más a Inés ni tampoco a su forma vacía y endurecida; supe que se casó y que no vive ya en Buenos Aires. Por entonces, en medio del odio y del sufrimiento me gustaba imaginar a Bob imaginando mis hechos y eligiendo la cosa justa o el conjunto de cosas que fue capaz de matarme en Inés y matarla a ella para mí.



Ahora hace cerca de un año que veo a Bob casi diariamente, en el mismo café, rodeado de la misma gente. Cuando nos presentaron -hoy se llama Roberto- comprendí que el pasado no tiene tiempo y el ayer se junta allí con la fecha de diez años atrás. Algún gastado rastro de Inés había aún en su cara, y un movimiento de la boca de Bob alcanzó para que yo volviera a ver el alargado cuerpo de la muchacha, sus calmosos y desenvueltos pasos, y para que los mismos inalterados ojos azules volvieran a mirarme bajo un flojo peinado que cruzaba y sujetaba una cinta roja. Ausente y perdida para siempre, podía conservarse viviente e intacta, definitivamente inconfundible, idéntica a lo esencial suyo. Pero era trabajoso escarbar en la cara, las palabras y los gestos de Roberto para encontrar a Bob y poder odiarlo. La tarde del primer encuentro esperé durante horas a que se quedara solo o saliera para hablarle y golpearlo. Quieto y silencioso, espiando a veces su cara o evocando a Inés en las ventanas brillantes del café, compuse mañosamente las frases del insulto y encontré el paciente tono con que iba a decírselas, elegí el sitio de su cuerpo donde dar el primer golpe. Pero se fue al anochecer acompañado por tres amigos, y resolví esperar, como había esperado él años atrás, la noche propicia en que estuviera solo.



Cuando volví a verlo, cuando iniciamos esta segunda amistad que espero no terminará ya nunca, dejé de pensar en toda forma de ataque. Quedó resuelto que no le hablaría jamás de Inés ni del pasado y que, en silencio, yo mantendría todo aquello viviente dentro de mí. Nada más que esto hago, casi todas las tardes, frente a Roberto y las caras familiares del café. Mi odio se conservará cálido y nuevo mientras pueda seguir viviendo y escuchando a Roberto; nadie sabe de mi venganza, pero la vivo, gozosa y enfurecida, un día y otro. Hablo con él, sonrío, fumo, tomo café. Todo el tiempo pensando en Bob, en su pureza, su fe, en la audacia de sus pasados sueños. Pensando en el Bob que amaba la música, en el Bob que planeaba ennoblecer la vida de los hombres construyendo una ciudad de enceguecedora belleza para cinco millones de habitantes, a lo largo de la costa del río; el Bob que no podía mentir nunca; el Bob que proclamaba la lucha de los jóvenes contra los viejos, el Bob dueño del futuro y del mundo. Pensando minucioso y plácido en todo eso frente al hombre de dedos sucios de tabaco llamado Roberto, que lleva una vida grotesca, trabajando en cualquier hedionda oficina, casado con una mujer a quien nombra "mi señora"; el hombre que se pasa estos largos domingos hundido en el asiento del café, examinando diarios y jugando a las carreras por teléfono.



Nadie amó a mujer alguna con la fuerza con que yo amo su ruindad, su definitiva manera de estar hundido en la sucia vida de los hombres. Nadie se arrobó de amor como yo lo hago ante sus fugaces sobresaltos, los proyectos sin convicción que un destruido y lejano Bob le dicta algunas veces y que sólo sirven para que mida con exactitud hasta donde está emporcado para siempre.



No sé si nunca en el pasado he dado la bienvenida a Inés con tanta alegría y amor como diariamente le doy la bienvenida a Bob al tenebroso y maloliente mundo de los adultos. Es todavía un recién llegado y de vez en cuando sufre sus crisis de nostalgia. Lo he visto lloroso y borracho, insultándose y jurando el inminente regreso a los días de Bob. Puedo asegurar que entonces mi corazón desborda de amor y se hace sensible y cariñoso como el de una madre. En el fondo sé que no se irá nunca porque no tiene sitio donde ir; pero me hago delicado y paciente y trato de conformarlo. Como ese puñado de tierra natal, o esas fotografías de calles y monumentos, o las canciones que gustan traer consigo los inmigrantes, voy construyendo para él planes, creencias y mañanas distintos que tienen luz y el sabor del país de juventud de donde él llegó hace un tiempo. Y él acepta; protesta siempre para que yo redoble mis promesas, pero termina por decir que sí, acaba por muequear una sonrisa creyendo que algún día habrá de regresar al mundo de las horas de Bob y queda en paz en medio de sus treinta años, moviéndose sin disgusto ni tropiezo entre los cadáveres pavorosos de las antiguas ambiciones, las formas repulsivas de los sueños que se fueron gastando bajo la presión distraída y constante de tantos miles de pies inevitables.



Cortesía de Ciudad Seva




sábado, 16 de julio de 2011

De José Carlos Becerra.

EL TEMA DE LA ZORRA




Saliste tarareando del bar y el abrigo resbaló de tus hombros,
anteriormente yo lo había dicho, escribir sobre ti
es una mala tarea,
y así cuando intento el acuerdo de dos o tres datos sensibles, hablo del abrigo que resbaló de tus
[hombros
y del brusco movimiento con que nos inclinamos ambos para recogerlo.

Convicción de una contrafatalidad a propósito de tu tema, querida mía a propósito
de la corrupción ideal de esta mañana donde la luz y la niebla se afianzan mutuamente
[despidiendo las nuevas imágenes de tu ocultamiento.

A la salida de entonces, sed gruesa y clara o polvo muy fino y casi impalpable,
estábamos un poco borrachos, viviendo en los límites de la canción que acabábamos de escuchar,
recuerdo el reflector sobre la cantante y el pianista,
comenzamos por una asociación, por la tendencia de todo recuerdo a volverse hacia no sé qué sospechosa unidad,
hablando de ti, hablando
de tu abrigo cayéndose para que en tus brazos desnudos yo viese algo y luego hablara de esa piel
[donde destierro y blancura parecen atraerse misteriosamente.

Escribir sobre ti es una mala tarea,
saliste canturreando,
así cuando una imagen tuya ha logrado su intensidad extraordinaria,
anulas la sensación de límites que me persigue a pesar de que el orden de los viejos recuerdos no subsista,
hablaba de los límites de aquella canción a propósito de tu tema,
aun cuando un sentimiento de dolor o de sobresalto amoroso repita velozmente sus operaciones
en la trama carnal donde se desenvuelven maniobras, querida, las maniobras
precipitándose oblicuamente y desde gran altura como hace el ave de rapiña al divisar la presa.


Así eras suave y resistente al polvo algunas veces,
o bien, en forma aislada en tu rostro
se constituyen los dos mundos de siempre, por una parte las cuestiones pendientes de los
[fantasmas, por otras las escaleras de los sucesos considerados con respecto al amor,
o sea tu sabor a cigarro y martinis o sea tus muslos restallantes entre las ligas de las medias,
pero también tu intercambio de sonrisitas con tus amigos que estaban en la mesa,
tu rostro donde lo oscuro se colmaba de matorrales y cuevas en la espesura,
lo que no es compatible, el desacuerdo con el dato denominado amoroso al sostener juicios de compensación,
[comparaciones y pertenencias que la imaginación rastrea soñando ordenar.

Y esa noche mientras hablábamos
tus ojillos me miraron en la espesura de la penumbra,
detrás del matorral de la música, desde el interior de tu cueva me veías,
yo me puse a avanzar, algo dije y no me detuve, tú me observabas curiosamente,
cómo olvidar tus ojillos brillando dentro de la cueva…

La canción, la canción que no volverá a nosotros,
quiero decir aquello que nos persigue mordiéndole los talones no a nosotros sino a la canción que
[va perdiendo peso como tú la tarareabas,
terrenos geológicos constituidos por aluviones de no sé cuando, materiales salinos y yesosos,
es tu tema, querida, mientras unas cuantas caricias ejercen el dominio sobre una buena parte del área
[cubierta por una canción y algunos martinis.

Me hablabas de tus cosas, tarareas,
hablabas de lo inútil como si tú, querida, supieras algo de lo inútil de todo,
o te refirieras a tu boca cuando súbitamente la pusiste en la mía,
bajo la influencia de esta imagen descargando sucesos, palabras o instrumentos que puedan
[reproducir con exactitud; ya basta, los tiempos acumulados en aquel movimiento producido por
[una presión en la base de lo que reflejábamos,
y ya dentro del coche lo de siempre, apretarte los senos, morderme tú la mejilla, gemir, meterte
[yo la mano entre los muslos que poco a poco abres diciéndome no por favor, diciéndome por
[favor es que no puedo volver tan tarde.

Ah, dominado por una imaginación que no cesa de emitir movimientos de anotación corporal no
[revelada sino en un sistema de chispas que utilizan un número de distancias explosivas que
[oscilan en el sabor de unos labios y en la pesadez y gravitación de unos muslos furiosamente
[acariciados;
tiempo menesteroso y precario del lenguaje,
la compasión ovillada en lo destruido, querida,
querida mía,
te hablaré por teléfono, decías, pero no lo hiciste,
nos vimos de nuevo por que continuamente te buscaba, tú pasabas flotando en tus derivaciones,
[inventabas historias, una vez después de esperarte inútilmente volví a mi casa y me encontré un
[recado tuyo debajo de la puerta, después nos reímos tanto.

El tiempo de pensar en ti es esta mañana donde la luz y la niebla me ofrecen como en ráfagas tu
[ocultamiento, tu legible ocultamiento,
absolutamente seguro de que tampoco ahora me llamarás por teléfono,
pequeña y razonable imbécil cantando la canción con la cual intentabas burlarte de ti misma, con
[la cual yo no cesaba de soñar en ti,
pequeña zorra que no has superado siquiera la autocompasión, encubriendo con tus muslos
[separados el tiempo separado que vendría después,
imágenes, ah, escribir sobre ti
es una mala tarea, aparición de tus muslos entre las ligas de las medias, tu boca con sabor a
[cigarros y martinis,
tu tema empleando la espontaneidad de estas imágenes como síntesis pasiva, como partes de un teléfono que no suena.

Sin embargo, lo reconozco, todo ser viviente avanzado se vale de otros seres para desarrollar sus
[propios reflejos,
pero hay algo, querida, que infortunadamente echaste en saco roto;
que no se deben sacrificar más partes de un ser que aquellas que necesitamos, para dar tiempo
[así a que las partes sobrevivientes las repongan.

Toda canción tarareada por ti en la puerta de un bar, es una síntesis involuntaria
de lo que ya no repetiremos nunca, de lo que va a alimentar tu tema mientras esta mañana la luz
[y la niebla se afianzan mutuamente como dos enemigos como dos simulacros como los
[perfeccionamientos de tu tema situado el uno en la ausencia del otro diciéndome no por favor,
[mientras la irónica cortesía vigilante de lo real
nos sostiene en un punto del tiempo donde tu y yo simularemos este encuentro mientras tu abrigo tenga que
[resbalar de tus hombros y mientras yo tenga que decirlo.

Cuento

ABSURDO, BLANCO




A Milorad Pavic




Aquella vez en que volviste a ser niña. En que nos encontramos e hicimos el amor. Era el fin del mundo. Jazz yacía a tu costado, enferma quizá, tal vez triste. Nadie nos dijo que este juego llegaría tan lejos. Que esta forma de burlarse del amor fue una manera de negar esa práctica.
- ¿Qué no tienes respuesta?
Levantas la taza y me miras.
- Creo que al fin te conozco; aunque nunca supe de ti.
Pensaba que el juego terminaría igual sin que nadie saliera lastimado. Yo, como simple observador, pensé que ese mundo era imposible. Que las historias de amor parecían cosas lejanas, me resultaban indiferentes.
El galgo afgano seguía quejándose, no se levantaba del suelo, respiraba rápido. “Jazz”, decías con ternura. Llorabas con desesperación.
Por un momento vi que el color del pelaje de la hembra galgo cambiaba. No era una ilusión. El color gris se había tornado plata claro, como tus cabellos.
Terminamos tristes los dos.
- Nadie podrá escucharte, nadie.
Supe que lo decías al aire como si no me oyeras. Porque nos sabíamos en un juego absurdo, blanco.
Una tonta idea de ambos.
Yo seguía mirándolas a las dos desde la cama.
Pensé que Jazz en su tierra sería madre, amamantaría a sus cachorros en tierras desérticas y tendría una estirpe de galgos inmortales. Sus padres de Jazz fueron perros cazadores de guerra entre las tribus nómadas en el desierto.
Yazul seguía gimiendo. Yo sentí aunque estaba extenuado por nuestro encuentro. El juego.
- La verdad está aquí- señalaste a la cama y te pusiste en pie, tu cabello casi plata (larguísimo y lacio) era igual a mis pensamientos.
Luego todo fue como un rompecabezas, un juego complejo de imágenes sueltas, armadas abruptamente por un dios. En frente de la mesa vi tu velo. Tuve temor de saberte desnuda y mía.
Parecía un sueño, como contarme alguna leyenda de las Mil y una noches al oído. En este territorio desértico que era mi Dos Sacrificios, vivía esta historia.
- Tú lo inventaste- decías reprochándome.
Yo sabía que todo eso: nuestro encuentro fortuito, luego tu amor, era un engaño; cuando simulaste ser otra persona en la red y me invitaste al bar para probar mis alcances. Sabías tanto. Pero desee seguir tu juego. Dije cosas que no pensé. Arrogante, siempre. No sabías que sí llegué al bar pero nunca te vi.
- Sigue mal- te inclinaste hacia ella y me dejaste ver tu naturaleza secreta. Mi cuerpo reaccionó ante tu olor.
Otra vez me excité. Decías que lo nuestro pertenecía al espíritu.
Yazul quiso levantarse, respiraba fuerte, yo pensé que moriría esa noche.
Me levanté avergonzado por mi desnudes, pero quise acariciarla. Tú olías a un perfume extraño “Armagedon 44”, pensé que mi cuerpo había consumido todo tu olor. Acaricié a Jazz “afghan hound” decía la foto en Internet.
- Estarás bien, lo sabes,
Te acercaste nuevamente y el abrazo cimbró mi cuerpo. Te eché a la cama y te quité el velo blanco que te hizo ninfa en ese amanecer. La luz del sol vino después. La perra enferma nos miró haciendo el amor.
Volviste a ser niña, ya lo dije, te apenaba tu egoísmo. Recuerdo que me sedujo tu forma de escribir “Venid a mí soy el amor que purifica”. Me gustabas sobre la cama. Más llena de palabras al gemir. Parece que en ese momento te desee más que te quise.
- Eres carne- dije leve para que Yazul no despertara-. El amor no es suficiente se necesita esta otra parte, amor.
Olía ya a ti. Deshecho, ya cansado con sueño, con tu cuerpo a mi lado, te miraba dormir.
Me levanté lentamente, quise salir rápido. Tomé mi ropa barata y mi teléfono móvil. Recibí un mensaje al encenderlo, todo a mi alrededor fue más claro que en mis sueños.
- Alguien, me espera- te mentí.
- Quédate- decías con los ojos cerrados. Me aproximé a Jazz, su color había cambiado nuevamente a un azul cielo. Brillaba en esa penumbra.
Terminé de abotonarme la camisa. Te miré y abriste un segundo los ojos. “Hoy son claros, no como en las fotos de la red”, pensé.
- ¿Es tu nombre verdadero?- dije.
Tú sonreíste. Entonces caminé hasta el bañó y abrí el grifo para lavarme el rostro. Sabía que el mundo podía destruirse ese día.
Yazul se levantó feliz tras de mí. Me olió.
Salí del baño y tu me diste la espalda. “Blanca y lineal, un cuerpo hermoso. Tengo que salir de este sueño”, pensé. Jazz seguía oliéndome y dio un gruñido, luego ladró un poco, reconociéndome. Un mensaje llegó a mi móvil. Leí un reclamo. No quise volver a verlo. Salí en silencio de tu casa.
Afuera tomé un taxi y me alejé del lugar para concluir el sueño. Jazz caminaría por la calle. Tú seguirías siendo niña, lo predije.
El taxi impactó contra un BMW y al volante vi tu rostro. Olí tu fragancia por vez última; sabía que era el fin del mundo.



Miguel Tonhatiu, mayo 2011

martes, 15 de marzo de 2011

Literales

Los espejos han sido los peores compañeros. No duermen. Yo tampoco.

viernes, 28 de enero de 2011

Fue una foto de Óscar de la Borbolla la que me dio la idea.

ESTA REALIDAD






La inclinación más natural del hombre

es hundirse y hundir con él a todo el mundo

Albert Camus



Era hermosa y mentía. Cuando la vi, se encontraba desnuda en sus cuatro patas y miraba al cielo. Pensé que era un sueño. Nunca había visto una hembra de centauro. Me excité al contemplarla. Siempre me sucede eso, no puedo evitarlo; es algo antiguo, claro, poblado de mitos que me lleva. La necesité un instante, muchos instantes. Sonrió. Vi su facultad equina de cruzar este espacio hacia mí. Me preocupé porque la visión podría desaparecer. Pero no era mi subconsciente. Estaba en vigilia, tenía un par de días sin dormir y llegué a este sitio. Bebí demasiado para obligarme a vencer el cuerpo, los músculos; el hambre y la embriaguez me tenían que llevar al sueño. ¿Por qué no viniste antes? Carajo. Recuerdo que me quité el pantalón y lo arrojé a un lado pensando que era eso una emanación de mi inconsciente. No existes, murmuré y le di la espalda. El cuarto olía a flores. La mugre casual de los cuartos de hotel no tenía nada que ver con este espacio ahora. Era mi ebriedad. Tienes miedo, decía con un leve acento extranjero. No eres y si existes sólo es como un mito, sin voltear a verla, seguí desnudándome y luego abrí las cobijas de la cama. No te acuestes, no podría estar contigo, así, oí. Tuve temor de verla al rostro. “Un animal mítico debe ser viejo”, pensé. “Un animal así debe tener dos mil años”. No es tu cabeza, puedes verme. No soy anciana. Entonces me volví, descubrí su grupa preciosa y bien formada que al moverse develaba una cola rubia y en la zona de la crin su cuerpo humano naciente, con sus pechos dotados de una blancura de durazno y virgen; su cabello castaño acercándose al rubio. ¿Percibes la lengua en la que hablo?, dijo. No sé dónde estoy, ni qué es esto; será la sombra de mi embriaguez, y sonreí echándome hacia atrás en la cama colocando mis brazos debajo de mi cabeza. Estoy desnuda, dijo, intimidada por la forma en la que las observé. Es la vigilia, respondí, es la vigilia, lo dije sin creer en ella en el cuarto y en las palabras. Ella caminó de lado y quedó de perfil entre las sombras. Apaga ya la luz. “Es estúpido seguir, creo que debo dejar de oírla, creer que existe, es cansancio”, pensé. Ella me miraba a los ojos. ¿Crees que no te escucho? Tus pensamientos rebotan en esta habitación, entre el olor a cigarros y amor. No es un buen lugar para nosotros, reclamó. “Esto que llamamos nosotros”, pensé. Le di la espalda otra vez y dije fuerte: No existes. Me eché a la cama. Escuché luego un zumbido y luego sentí un golpe en el colchón detrás de mí. No te muevas, dijo sin hablar. Gira lento y mira la saeta. No había sentido miedo hasta ese instante, palpé una vara delgada que se incrustó en el colchón. Luego la miré. Traía el carcaj y la cinta que partía sus senos. La escondía en el perfil de la espalda de la parte en sombra. “La fantasía es un indicio de mi locura”, dijo burlona. Estoy aquí para ti, completó, No puedes acostarte; no sé qué sea el amor para un animal, dije instintivamente. Agachó la cabeza, Como yo, traté de enmendar. “Estoy enfermo, ya llevo dos días delirando. Esta realidad… ¿Qué espera de mí?”, pensé. Me incorporé y luego bajé los pies al suelo. Estuve observándola; desprendía un olor violento a flores. La necesitaba, quizá fue mi único pensamiento antes de ser totalmente convencido por su voz. Me dejó montarla. Después dormí.





Estaba echado sobre la cama, solo. Me dolían las extremidades inferiores. El lugar olía extraño, ya no a aquella esencia a flores. Parecía una mañana común. Las rodillas me ardían y sentía los talones duros. Estaba sentado, tenía el cuerpo entero entumecido, como si en cuclillas hubiese dormido. Las pantorrillas permanecían tensas todavía. El músculo se habría convertido en hueso. “¿Dónde se fue?”, pensé orgánicamente. “¿Cómo pude dormir así?” Olvidé todo, cómo perdí la consciencia y desperté. El sueño se largo con recuerdos míos. Al mirar mis pies vi un par de ancas delanteras musculosas. Tenían un pelaje blanco que me fascinó de primer vistazo. Entonces ese olor volvió. Me sentí fuerte. Lentamente eché mis cuartos traseros fuera de la cama y luego los delanteros. Caminé cloqueando sobre la alfombra roja y sucia del cuarto. Los golpes me asombraban. Sentía el peso de las pezuñas. Traía el arco cruzado y el carcaj en la espalda. De pronto el pelaje llegó a mi cara, traía barba sin habérmelo propuesto y el cabello luengo. Fui hacia el espejo y noté mi pecho duro y formado con vello. Los músculos de mis brazos eran prominentes. En el estado de asombro descubrí una fuerza descomunal levantando la cama con una mano. La regresé a tierra. Oía ruidos afuera y la luz atravesaba el visillo de la ventana. Me sentía listo para salir del lugar y gritar a la gente en las calles. Y fue cuando me percaté de lo imposible, que la mujer Centauro me había contagiado. Una horrible enfermedad. Nadie me podía ver así. “¿Cómo me esconderé entre la gente?”, pensé. Tampoco puedo estar aquí. Fui hacia la puerta; abrí y escuché gente abajo. Me pareció oportuno. Sin embargo por los ruidos volví atrás. Golpee mi torso odiando mi condición sagitaria. El pelaje de mi piel equina me pareció suave. Pensé en una forma de huir a la calle por la noche y luego buscar refugio en mi casa, a las orillas de la ciudad. Pero no tenía alternativa. El tiempo del cuarto vencía y alguien de la administración vendría a decírmelo. Busqué mi reloj de pulso y lo hallé tirado. Por más intentos que hice no logré siquiera tocarlo. Mi camisa se encontraba sobre la cama, me acerqué. La sobrepuse en mi espalda, antes dejé el carcaj y el arco. Cerró con dificultad. Coloqué encima nuevamente mis instrumentos. Los pantalones en el suelo, sólo me preocupé por mi billetera. Solté una carcajada que emanó desde mi estómago. Estaba montado en un caballo; no habría lugar para mi cuerpo en ningún transporte. Encaré la puerta y salí. En el pasillo sólo había focos fundidos y un olor a ceniza con desinfectante. Alguien fumaba lejos. Troté a las escaleras. Escuchaba voces que venían de abajo. “Es ahora”, dije y comencé a descender lento. El sol alumbraba, vi el rostro del administrador que subía. Echó hacia atrás. Se asombró al verme Centauro. Leí también sus pensamientos.

miércoles, 19 de enero de 2011

NUEVO CUENTO

LA VOCAL DÉBIL




Venía de la nada. El tábano seguía en mis ojos, cerró sus alas y se dispuso a dejarse caer sobre mi brazo. Al notar sus secretas intenciones yo me dispuse a cazarlo. Días atrás me había causado algunas ronchas en el dorso de la mano. Tenía el deseo. Al verlo allí sobre mi brazo, en mi trampa, sentí su miedo, su faz minúscula desprendía ese temblor único que se tiene antes de morir. Entonces lancé mi golpe con la palma abierta.

Desapareció, pensé que habría huido al fin y mi empresa resultaría un fracaso. Vi una silueta pequeñísima resbalar por mi camisa, lenta escuálida, como una pelusa negra en este espacio de algodón con cuadros finos. Terminó aquí (cómo este registro insensato de un acento, de una tilde en la vocal débil que es la “i”, carajo.) El animal se convirtió en una vulgar mancha en mi ordenador, luego en la hoja impresa, se fusionó con la tinta.

Lo singular fue que dejó un rastro de sangre delgadísimo como un camino en mi brazo, un tatuaje con mi propia sangre.

Cada vez que tengo la necesidad de rascar mi piel, saco este texto para ver como en venganza también se vuelven las palabras.